6 août 2013
Le Deuxième Jour
Laisse-toi aller. Ouvre-toi au souffle du verbe. Déleste-toi de tes peurs. De cette honte qui enferme le calame dans l’immobilisme. Ecris. N’importe quoi. Bon ou mauvais, qu’importe. Laisse-toi emporter par les vents millénaires. Deviens ta propre légende…
Le geste d’écriture, c’est un cri de liberté. La part de l’intime qui se meut au profond de l’être. Qui fait ma singularité. Ma note de vie.
C'est un geste d’amour qui unit le calame et l’écrivant. Comme les doigts en quête de mots, caressent le blond roseau jusqu’au surgissement d’un pleur du calame.
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